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Comment les placements d’épargne-retraite s’harmonisent-ils avec les objectifs environnementaux à long terme?
Qu’ont en commun les promoteurs de régimes de retraite et les professionnels de l’investissement durable? Ils ont une vision à long terme. Nous étudions comment différentes catégories d’actif, en particulier les actifs réels, peuvent s’harmoniser aux objectifs à long terme liés au climat, comme celui d’atteindre la carboneutralité.
Points à retenir
- Les risques et les occasions liés au climat sont présents dans pratiquement toutes les catégories d’actif, mais les actifs réels sont susceptibles d’offrir aux investisseurs des profils de résilience climatique relativement plus solides.
- À mesure que nous progressons vers un avenir à faibles émissions de carbone, les placements dans certaines catégories d’actif peuvent être optimisés pour rester axés sur les objectifs climatiques et environnementaux.
- Lorsque les promoteurs de régimes à prestations déterminées envisagent d’attribuer des mandats et que les promoteurs de régimes à cotisations déterminées conçoivent et surveillent des gammes de fonds, ces fiduciaires peuvent également être attentifs à la manière dont les portefeuilles de retraite s’arriment aux jalons des clés des objectifs climatiques.
Privilégier une vision à long terme
Il existe au moins un point commun entre un portefeuille d’épargne-retraite typique et un professionnel de l’investissement durable : un horizon à long terme. Il faut aussi savoir que, selon le Forum économique mondial, six des dix principaux risques qui nous guettent au cours des dix prochaines années ont trait au climat et à l’environnement, et que la date butoir pour apporter les changements qui nous permettront d’éviter les dommages économiques et sociaux du changement climatique se rapproche.
Dix principaux risques mondiaux pour la prochaine décennie
Source : Forum économique mondial, Enquête mondiale sur la perception des risques 2022-2023.
En effet, les portefeuilles de placements axés sur des objectifs de rendement à long terme auront moins de chances de les atteindre si l’on ne parvient pas à atténuer les changements climatiques et à régénérer la nature et la biodiversité à l’échelle mondiale.
La question se pose donc : comment peut-on concevoir des portefeuilles de placements qui s’alignent sur ces thèmes environnementaux et financièrement importants?
Mesurer le degré de préparation et de résilience relatif des différentes catégories d’actif
En termes simples, la « carboneutralité » fait référence à la neutralisation de la quantité de gaz à effet de serre causés par l’activité humaine en réduisant les émissions à la source et en déployant des outils permettant d’absorber le dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Les émissions sont classées en trois catégories : les émissions de portée 1 (émissions directes), de portée 2 (indirectes) et de portée 3 (indirectes, en amont ou en aval dans la chaîne de valeur de la société).
Lorsque l’on investit en fonction des risques climatiques, deux paramètres de haut niveau sont utiles pour mesurer le degré de préparation et de résilience des différentes sociétés : les renseignements divulgués et les objectifs établis. Plus particulièrement, il s’agit de vérifier si l’entreprise a :
- mesuré et déclaré ses émissions de portée 1, 2 et 3;
- fixé un objectif de carboneutralité d’ici 2050.
En utilisant ces données comme indicateurs du degré de préparation et de résilience face aux changements climatiques et à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, nous pouvons regrouper des mesures qui s’appuient sur les catégories d’actif à l’aide d’indices de marchés plus larges.
Prévalence des objectifs de carboneutralité dans les principales catégories d’actif
Catégorie d’actif | Indice servant d’indicateur | Sociétés déclarant leurs émissions de GES (portée 1 et 2) | Sociétés s’étant fixé des objectifs de carboneutralité |
Infrastructures mondiales | Indice S&P Global Infrastructure | 89 % | 54 % |
Fiducies de placement immobilier mondiales | Indice MSCI Monde Immobilier | 86 % | 25 % |
Actions mondiales à grande capitalisation | Indice MSCI Monde tous pays | 74 % | 35 % |
Actions canadiennes toutes capitalisations | Indice composé S&P/TSX | 65 % | 23 % |
Titres à revenu fixe canadiens de base | Indice des obligations universelles FTSE Canada | 45 % | 16 % |
Titres à revenu fixe canadiens de base de longue durée | Indice des obligations à long terme FTSE Canada | 38 % | 14 % |
Sources : Gestion de placements Manuvie et Bloomberg. Données au 30 mars 2023. L’indice S&P Global Infrastructure suit le rendement de sociétés du monde entier qui représentent le secteur des infrastructures cotées en bourse, tout en maintenant la liquidité et la négociabilité. L’indice MSCI Monde Immobilier suit le rendement des sociétés de prêt hypothécaire, des sociétés de gestion immobilière et des fiducies de placement immobilier. L’indice MSCI Monde tous pays suit le rendement des actions à grande et à moyenne capitalisation de sociétés des marchés développés et émergents. L’indice composé S&P/TSX est l’indice de référence canadien qui suit les rendements des sociétés cotées sur la Bourse de Toronto (TSX). L’indice des obligations universelles FTSE Canada suit le rendement d’obligations gouvernementales et de sociétés négociables en circulation sur le marché canadien. L’indice des obligations à long terme FTSE Canada suit le rendement d’obligations gouvernementales et de sociétés négociables à long terme en circulation sur le marché canadien. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.
En ce sens, les actifs réels comme les infrastructures et l’immobilier de classe mondiale ont une longueur d’avance sur les autres catégories d’actif lorsqu’il s’agit de mesurer leurs émissions de portée 1 et 2, et les infrastructures sont en tête de peloton pour ce qui est d’établir des objectifs de carboneutralité. C’est là le reflet de plusieurs facteurs, notamment l’exposition généralement plus élevée des actifs réels aux risques physiques liés aux changements climatiques et aux risques de transition vers une économie à faibles émissions de carbone (ce qui suppose de gérer et de déclarer les risques de manière plus proactive), la réglementation gouvernementale concernant la déclaration des émissions, la demande des investisseurs et des clients en matière d’information et de mesures liées aux risques climatiques ainsi que la multiplication des occasions dans ces secteurs, telles que l’écoconstruction et les énergies renouvelables.
Les catégories d’actif des actions mondiales et canadiennes suivent de près. La forte prévalence d’émetteurs d’obligations gouvernementales et infranationales et d’autres sociétés d’État émettrices dans les stratégies canadiennes de titres à revenu fixe peut expliquer les taux plus faibles de déclaration des émissions de portée 1 et 2 et la mise en place relativement moins fréquente de stratégies de carboneutralité. Bien que le gouvernement canadien ait fixé un objectif de carboneutralité et adopté une stratégie afférente, les entités émettrices d’obligations elles-mêmes ne rendent pas toujours compte des risques liés au climat et des occasions sur ce plan de façon aussi assidue que les émetteurs publics.
Aligner les placements en actions et en titres à revenu fixe sur les objectifs liés aux changements climatiques
Il y a plusieurs bonnes raisons d’adopter une stratégie de placement visant la carboneutralité d’ici 2050 : éviter les risques liés aux actifs à forte teneur en carbone, prendre part à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et accélérer son arrivée, et tirer parti des occasions offertes par les sociétés qui se positionnent de manière à être plus concurrentielles dans ce contexte. Les gestionnaires d’actions et de titres à revenu fixe disposent de plusieurs outils pour rejoindre la marche vers la carboneutralité en 2050. Les administrateurs de régimes à prestations déterminées et à cotisations déterminées peuvent évaluer la cohérence des différentes stratégies en déterminant si elles présentent les caractéristiques suivantes :
- Elles investissent dans des chefs de file en matière de changements climatiques. Les investisseurs peuvent se concentrer sur les sociétés considérées comme à la pointe de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, que ce soit pour leurs produits et services ou pour leur mode de fonctionnement. Certaines sociétés augmentent leurs revenus des technologies propres, tandis que d’autres trouvent des moyens d’abandonner les combustibles fossiles à grande échelle et/ou d’apporter des changements dans leur chaîne de valeur.
- Elles investissent dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Les investisseurs peuvent trouver des occasions de financer la transition vers une économie à faibles émissions de carbone en cherchant des sociétés à fortes émissions qui disposent d’un plan crédible de transition vers une économie à faibles émissions de carbone, qui se sont fixé des objectifs à court et à long terme et qui ont réalisé des progrès tangibles. Les secteurs qui contribuent à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone comprennent les matières premières, l’électrification, les services de transport, la production d’énergie renouvelable et la technologie.
- Elles investissent dans le marché des obligations axées sur les facteurs ESG. Les obligations vertes, durables et de transition constituent un nouveau segment de marché en pleine expansion. Souvent, il est lié à la réalisation par l’émetteur d’objectifs environnementaux par le biais de l’utilisation du produit (p. ex., l’émetteur précise que les fonds seront utilisés pour des projets de décarbonation) ou de modalités (p. ex., si des objectifs de durabilité prédéfinis, tels que des réductions d’émissions, ne sont pas atteints, l’investisseur reçoit une compensation sous forme de points de base supplémentaires).
- Elles font affaire avec de grands pollueurs ou, au contraire, les évitent. Collaborer avec les sociétés à forte intensité d’émissions pour les aider à établir et à mettre en œuvre des plans de transition crédibles peut être un outil puissant. On peut y parvenir notamment en s’adressant directement au conseil d’administration, en votant ou en faisant valoir des propositions d’actionnaires liées aux risques climatiques.
Explorer les capacités en matière d’actifs réels gérés de façon durable
Les avantages des actifs réels sur le plan de la diversification, de la protection contre l’inflation et des revenus sont bien connus, mais cette catégorie d’actif offre également aux investisseurs l’occasion de jouer un rôle sur le plan de l’adaptation aux changements climatiques et de leur atténuation. Des actifs réels comme les terres agricoles, les terrains forestiers exploitables et l’immobilier contribuent par nature à répondre aux besoins existentiels de l’humanité que sont l’alimentation, les produits de base et se mettre à l’abri. Les infrastructures servent pour leur part à assurer des services essentiels comme l’approvisionnement en eau, en énergie, ainsi que les transports. Selon nous, si elles sont gérées de façon durable, ces catégories d’actif peuvent jouer un rôle décisif dans la lutte contre les changements climatiques, de la perte de milieux naturels et de la montée des inégalités. En outre, les placements dans les terrains forestiers et agricoles durables peuvent procurer des solutions climatiques économiques et naturelles, capables de constituer une première ligne de défense pour protéger et favoriser la biodiversité. Avec l’évolution des pratiques en matière de mesures des émissions et le fait que de plus en plus d’investisseurs et de sociétés accordent explicitement une valeur financière à la séquestration du carbone et aux services écosystémiques tels que la pureté de l’air et de l’eau, nous estimons que ces attributs de capital naturel vont gagner en valeur.
L’énergie renouvelable, élément indispensable de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, est au cœur des occasions durables au sein de la catégorie d’actifs des infrastructures. Les progrès technologiques comme l’agriculture de précision sont essentiels pour améliorer l’efficacité de l’utilisation d’intrants rares, réduire les émissions et les déchets et atténuer l’empreinte carbone du secteur primaire. Par ailleurs, les actifs réels sont essentiels à la réduction de l’empreinte carbone de l’environnement bâti. Selon nous, les investisseurs seront de plus en plus exigeants sur le plan de l’efficacité accrue des bâtiments, du remplacement des hydrocarbures et des technologies renouvelables qui appuient les objectifs de réduction des émissions de carbone. Les propriétaires de bâtiments dits sains ont l’avantage d’attirer des locataires de qualité qui peuvent être prêts à payer des loyers plus élevés pour jouir d’espaces durables.
Administrateurs de régimes de retraite et gérance
Selon l’étude sur les actifs des régimes de retraite mondiaux de 2022 (en anglais seulement) du Thinking Ahead Institute, la principale occasion manquée par les caisses de retraite au cours des 20 dernières années concerne la gérance. Pour les administrateurs de régimes de retraite, cela comprend des activités fondamentales de gestion des régimes et des risques, notamment la sélection et la surveillance des stratégies de contrôle et la répartition globale de l’actif. Comprendre l’incidence des questions de durabilité sur le développement économique et leurs répercussions potentielles sur les résultats des marchés financiers constitue une partie essentielle de ce processus.
À titre de gestionnaires multiactifs, nous sommes bien placés pour savoir que les facteurs de durabilité jouent un rôle central dans la conjoncture macroéconomique. Nul doute que des interventions régulières auprès des gestionnaires de placements peuvent s’avérer cruciales pour jauger la rigueur de leur approche en matière de durabilité. Il s’agit là d’une étape clé pour déterminer dans quelle mesure les stratégies de placement individuelles s’intègrent dans une stratégie multiactifs plus large. Les administrateurs de régimes de retraite ont tout intérêt à comprendre les impératifs de durabilité et les stratégies de placement afférentes. Sans ces connaissances, les propriétaires d’actifs et leurs bénéficiaires s’exposent selon nous à des risques importants de baisse des résultats de leur portefeuille à long terme. À l’inverse, forts de ce savoir, les promoteurs de régimes à prestations déterminées et à cotisations déterminées sont mieux préparés à jouer leur rôle d’intendants du capital. L’acquisition d’une bonne connaissance des pratiques de durabilité dans diverses catégories d’actifs est une étape importante dans l’évaluation de tous les risques et occasions pertinents auxquels sont confrontés les placements sous-jacents d’un régime de retraite, et, à notre avis, une partie indispensable de l’investissement à long terme.
Renseignements importants
Les placements comportent des risques, y compris le risque de perte du capital. Les marchés des capitaux sont volatils et peuvent considérablement fluctuer sous l’influence d’événements liés aux sociétés, aux secteurs, à la politique, à la réglementation, au marché ou à l’économie. Les renseignements fournis ne tiennent pas compte de la convenance des placements, des objectifs de placement, de la situation financière ni des besoins particuliers d’une personne donnée.
Tous les aperçus et commentaires sont de nature générale et ponctuelle. Quoiqu’utiles, ces aperçus ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste en fiscalité, en placement ou en droit. Il est recommandé aux clients actuels et potentiels de consulter un spécialiste qui évaluera leur situation personnelle. Ni Gestion de placements Manuvie, ni ses sociétés affiliées, ni ses représentants (collectivement, « Gestion de placements Manuvie ») ne fournissent de conseils dans le domaine de la fiscalité, des placements ou du droit.
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Émilie Paquet, FSA, Chef des initiatives stratégiques et de l'innovation, Équipe des solutions multi-actifs, Gestion des placements Manuvie
Émilie est responsable de la mise en œuvre d'initiatives stratégiques visant à faire de Gestion des placements Manuvie un chef de file reconnu dans le secteur des solutions multi-actifs. Elle contribue à la stratégie de croissance du secteur des solutions, à la sensibilisation et à la mise en œuvre d'initiatives clés à l'appui de cette stratégie. Emilie s'est jointe à l'entreprise lorsque les activités canadiennes de la Standard Life ont été acquises par Manuvie en janvier 2015. Avant de se joindre à Investissements Standard Life, Émilie était conseillère en placements chez Watson Wyatt Worldwide. Émilie détient le titre de Fellow de la Society of Actuaries.
Formation : B.Sc. en sciences actuarielles, Université Laval
Entrée dans l'entreprise : 2015
Début de carrière : 2002
Alyson Slater, Chef des placements durables au Canada, Équipe des placements durables, Gestion des placements Manuvie
Alyson Slater est responsable de l'ESG et de l'investissement durable sur les marchés publics canadiens. Ses responsabilités consistent à intégrer l'ESG dans de nombreux aspects du travail de l'entreprise, notamment les produits, la conformité, la recherche, l'engagement avec les émetteurs et l'interaction avec les clients et les parties prenantes. Avant de rejoindre l'entreprise, Alyson a fondé la pratique du risque climatique et de la finance durable au Global Risk Institute in Financial Services, où elle a développé des programmes de recherche et de formation de premier plan pour les responsables des risques et les directeurs de conseil d'administration. Alyson possède des connaissances spécialisées en matière de rapports et d'informations sur le développement durable grâce à ses dix années passées en tant que cadre au sein du principal organisme international de normalisation ESG basé en Europe. Elle a travaillé avec des émetteurs de tous les grands secteurs et de toutes les régions sur la stratégie, la gestion et l'information en matière de développement durable dans le cadre de diverses fonctions de conseil. Alyson a également passé cinq ans en Asie, au sein de l'Alliance pour l'inclusion financière, à travailler avec les régulateurs du secteur financier dans 75 économies émergentes et en développement, afin de rendre les systèmes financiers plus écologiques et plus inclusifs. Alyson est membre du Conseil canadien des normes de durabilité.
Formation : Licence (avec mention) en géographie et études environnementales, Université McGill ; maîtrise en gestion des ressources et sciences de l'environnement, Université de la Colombie-Britannique
Entrée dans l'entreprise : 2022
Début de carrière : 2000
Vishal Mansukhani, CFA, Gestionnaire de portefeuille de clients multi-actifs mondiaux, Équipe des solutions multi-actifs, Gestion des placements Manuvie
Vishal est responsable de la gestion des portefeuilles de clients pour les stratégies gérées par l'équipe des solutions multi-actifs (MAST) de la société, principalement axée sur le soutien des activités d'investissement guidé par le passif (IGP) de l'équipe, des FNB à revenu fixe gérés par MAST et des efforts d'externalisation des chefs des placements dans tous les canaux au Canada, aux États-Unis et en Asie. Vishal vient de Fiera Capital, où il a occupé le poste de vice-président, gestionnaire de portefeuille institutionnel, se concentrant sur les relations avec les clients institutionnels existants ainsi que sur la croissance et l'expansion des gestionnaires d'investissement de Natixis au Canada. Avant de se joindre à Fiera, Vishal a passé six ans chez Gestion d'actifs CIBC à titre de vice-président, ventes institutionnelles et solutions clients, se concentrant sur la croissance et l'expansion des activités multi-actifs, de la gestion des devises, des revenus fixes et de l'IGP de la CIBC. Il a également occupé des postes chez Morningstar Research et Excel Funds Management (SunLife Global Investments), et détient le titre d'analyste financier agréé.
Formation : M.B.A., Université Queen's
Entrée dans l'entreprise : 2022
Début de carrière : 2011